Ivan Dombes est franchisé Groupe Ethique et Santé depuis 2013. Après son centre de Nancy, l’entrepreneur a ouvert en décembre dernier un deuxième centre à Metz. Il revient ici sur son parcours aux côtés de l’enseigne.
Quelle activité exerciez-vous avant d’intégrer le réseau et pourquoi avoir choisi de rejoindre le Groupe Ethique et Santé ?
Mes 15 ans dans l’industrie pharmaceutique se décomposent de la façon suivante : 2 ans de visite médicale, 3 ans en tant que délégué hospitalier et 10 ans en tant que directeur régional.
Je connaissais Rémy LEGRAND et Rosetta CORBIOLI puisque nous avons travaillé pendant 15 ans dans le même laboratoire pharmaceutique.
On s’est recontacté et ils m’ont alors parlé de leurs activités et des centres RNPC (à ce moment-là je n’étais plus dans mon laboratoire). J’ai accepté de participer à une réunion d’information à Marseille et là, au vu de la présentation, j’ai tout de suite accroché.
Ce qui m’a séduit dans ce que proposait Rémy, c’est le protocole basé sur des preuves scientifiques : on y trouve une relation permanente avec les médecins aussi bien généralistes que spécialistes, et aujourd’hui, en termes de méthode, il n’y a pas d’équivalence.
C’était aussi un souhait de ma part d’ouvrir ma propre structure dans un domaine que je connaissais, tout en intégrant une franchise qui me permettait de ne pas être totalement seul et avoir de l’appui à tous les niveaux (logistique, scientifique, au niveau de l’animation réseau).
J’ai tout de suite compris qu’il y avait un potentiel de développement énorme.
Comment se déroule votre activité de franchisé au quotidien ?
Globalement, mes journées de travail sont denses mais extrêmement variées. Il y a toujours un échange permanent avec l’équipe de diététiciennes. On a également toute l’administration de l’entreprise, l’organisation des journées par rapport aux visites médecins, la gestion des comptes rendus, des actions médicales (c’est-à-dire les réunions qu’on peut organiser avec les médecins et notamment aujourd’hui celles pour le Congrès multidisciplinaire qui se déroulera en Juin).
Au niveau de l’échange avec l’équipe, c’est un échange régulier par rapport aux connaissances, au savoir-faire et savoir-être des diététiciennes afin qu’il y ait une bonne cohésion.
J’ai passé 15 ans dans le domaine de l’industrie pharmaceutique où j’ai fait de la cardiologie, de la diabétologie, de la néphrologie. J’avais déjà des connaissances dans ce domaine et par rapport aux pathologies qu’on voit aujourd’hui, c’est complètement adapté. Par rapport à l’aspect médical, j’avais déjà un grand nombre de connaissances, notamment l’approche médecin, cela facilite la chose.
Autre avantage par rapport à mon ancien poste de directeur régional, en tant que directeur de centre, on a une totale responsabilité concernant la gestion. On doit aussi faire preuve de rigueur et d’une organisation importante.
Comment analysez-vous avec un peu de recul les premières semaines d’activité ?
Nous avons ouvert le centre en avril dernier avec une diététicienne que j’ai recrutée. Il nous a fallu être opérationnelles vite, apprendre à gérer le temps, retourner voir des médecins et prendre en charge les premiers patients. Nous avons travaillé intensément, je n’ai pas voulu réfléchir ni me poser trop de questions, j’ai foncé. Avec six mois de recul, je pense que c’était la bonne attitude.
On peut avoir des doutes à tout moment. On part de rien et le sentiment de solitude peut être très fort au début surtout quand on a passé 5 semaines avec ses collègues en formation, à vivre quasiment 12 heures par jour ensemble. C’était faire le grand saut dans l’aventure entrepreneuriale ! Et finalement nous avons franchi cette première étape avec beaucoup de satisfactions. Il faut dire aussi que nous avions reçu une formation solide. Et chaque jour je peux m’appuyer sur la tête de réseau de groupe éthique et santé pour le moins efficace et à notre écoute. Au moindre souci, elle se plie en quatre pour nous répondre.
Comment s’est passée l’ouverture de votre premier centre ?
Très bien, j’y suis allé sans me poser de questions. Je savais pertinemment que j’arrivais dans une région où je ne connaissais aucun médecin et que la seule solution pour, dans un premier temps me faire connaitre, et ensuite faire connaitre le Centre et notre protocole de prise en charge, était de pousser les portes des médecins aussi bien généralistes que spécialistes, y compris les spécialités que je ne connaissais pas comme la gastro-entérologie, la chirurgie orthopédique, la gynécologie.
Et effectivement j’ai été agréablement surpris car j’ai eu un excellent accueil de la part des médecins, d’une part parce que plus de la moitié de leur patientèle est en surpoids et d’autre part parce que le Programme RNPC apporte une solution unique et originale pour prendre en charge ces patients.
J’ai eu un investissement dans les visites médecin très important pour ma part.
On a aussi une excellente formation en termes de qualité scientifique d’une durée de 5 semaines au sein du groupe et quand on en ressort on a tous les éléments. Il y a un cahier des charges précis à respecter et à partir du moment où on l’applique, cela ne peut que fonctionner. Et qui plus est, avec un protocole de prise en charge extrêmement sérieux basé sur des études et des recommandations scientifiques, aucun médecin ne peut contredire tous ces éléments.
On transmet dès le départ une image de sérieux et de rigueur.
Au-delà de la formation initiale, cela demande également un travail personnel pour entretenir ces connaissances et pour les mettre en application.
Il y aussi un accompagnement de la part du groupe très important. Dès qu’il y a un souci, une interrogation on peut appeler les animateurs réseau pour avoir de l’aide, ils répondent toujours présents.
Ouvrir un deuxième centre faisait partie de vos projets ?
Quand on ouvre une première structure dans une région qu’on ne connait pas, le premier objectif est déjà de la développer.
Il s’est avéré par la suite que ce premier centre basé à Nancy a très bien démarré. Après 3-4 ans d’expérience, je me suis aperçu que je commençais à travailler avec des médecins qui étaient sur la région de Metz, et qu’en plus il n’y avait pas de candidats attribués pour cette région. J’ai donc décidé d’ouvrir un deuxième centre. Ouvrir un centre à Metz était un avantage car il était complémentaire au centre de Nancy.
Retrouvez-vous cet accompagnement promis par le franchiseur même après plusieurs années ?
C’est toujours le cas et je dirais même que cela s’est amélioré, l‘accompagnement est plus important du fait de l’effectif du groupe, qui a tout mis en place pour nous aider au maximum.
Au départ c’était seulement Patrick Gaytté qui était dédié à cette tâche et aujourd’hui Michel Sugnot l’accompagne et s’occupe de toute la partie nord du réseau. Je l’ai régulièrement au téléphone, il passe souvent me voir dans mes centres.
Je suis vraiment ravi, on a un accompagnement physique mais pas seulement. On a aussi les nombreuse conventions nationales (3 par an, ce n’est pas négligeable), les réunions par l’intermédiaire de webinars qui sont assez fréquentes. Il y a aussi toutes les informations, les actualités transmises par mail.
Le staff est toujours présent. Si j’ai des questions au niveau gestion ou administratif, j’aurai toujours une réponse. On peut compter sur tout le monde et surtout dans d’excellentes conditions.
Comment voyez-vous votre avenir au sein du réseau ?
C’est un avenir très positif. J’ai déjà renouvelé une première fois mon contrat de 5 ans et j’ai signé un nouveau contrat sur une deuxième zone.
Rémy Legrand est très proactif pour développer l’image du groupe et des différents centres. On a une notoriété qui est croissante. Aujourd’hui, on a une reconnaissance internationale avec le plus grand leader dans le domaine de la diététique et du traitement de la surcharge pondérale, le Pr. Arne Astrup, c’est énorme !
On a la publication d’une étude dans une revue internationale ainsi que d’autres projets. On a aussi un événement majeur : le Congrès Multidisciplinaire organisé par RNPC, des articles seront publiés à ce sujet dans des revues médicales. Cela ne peut que renforcer notre notoriété et notre légitimé. Nous commençons à nous développer au niveau international et ça c’est énorme.
Tout cela ne peut que conforter les médecins par rapport à ce qu’on fait, du sérieux et de la qualité de notre prise en charge.
En 4 ans le nombre de Centres RNPC a plus que doublé : de plus en plus de patients bénéficient de l’efficacité du Programme RNPC.
Quand on voit aussi les résultats de notre méthode, on est efficaces et il n’y pas d’équivalence, on est les seuls à faire ce qu’on fait.
Je n’envisage pas pour l’instant d’ouvrir un 3e centre. Avec mes collaborateurs, on a très bien et très vite évolué. Je vais être amené à recruter une deuxième diététicienne pour le centre de Metz, tout cela doit se mettre en place. Je dois être suffisamment présent dans mes deux centres.
Que diriez-vous à un futur candidat à la franchise ?
Je lui dis de foncer et de ne pas hésiter !
Dans l’immense majorité des cas, de ce que j’ai vécu, les personnes qui me contactent sont des anciens de l’industrie pharmaceutique. Pour eux c’est la certitude de réutiliser 100% de ce qu’ils savent faire mais ils doivent intégrer qu’ils deviennent chef d’entreprise et cela demande un investissement un peu plus important.
Intégrer Groupe Éthique & Santé est une magnifique opportunité pour ceux qui souhaitent créer une structure en ayant l’appui d’un groupe sérieux. Aujourd’hui il y a une véritable reconnaissance du réseau RNPC, de son sérieux et de l’efficacité de sa méthode.
Avec les problèmes de surpoids, d’obésité, de pathologies à savoir le diabète, l’hypertension, on voit aujourd’hui beaucoup plus de stéatose hépatique et cela ne cesse d’augmenter. Cela devient un véritable fléau pour lequel il existe peu de méthodes efficaces. Il y a un réel besoin de la part des médecins et des patients.
Notre méthode est sérieuse, basée sur des preuves scientifiques, des études cliniques, des recommandations. On travaille uniquement après avis et sous contrôle médical. C’est quelque chose que les médecins apprécient tout particulièrement (ils ne sont pas écartés de la prise en charge, il y a de nombreux comptes rendus) mais également les patients (de savoir qu’on est en contact permanent avec leur médecin). C’est très positif.
Ce qu’apprécient également les médecins et leurs patients, c’est qu’on a d’excellents résultats sur le court, moyen et long terme. C’est une méthode qui fonctionne et il y a un suivi régulier. La prise en charge RNPC est la plus sûre et efficace en termes de sécurité.